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AH, UN PETIT MIEUX !
8 novembre 2006

La SNCF a déjà enregistré cette année la

La SNCF a déjà enregistré cette année la bagatelle de 220 préavis de grève. Le dernier en date, le 221ième ( ?), devrait être suivi par une partie non négligeable des cheminots puisque des perturbations importantes sont annoncées. Les motifs de la grève ne sont pas explicites. Les syndicats, à l’exception de la CFDT et de l’UNSA, n’auraient pas digéré que Anne-Marie Idrac, la nouvelle Présidente de la SNCF, les ait traités de « dinosaures »… Les usagers font donc une fois de plus les frais de ce cinéma politico - syndical qui dure depuis tant d’années et qui n’est pas prêt de s’arrêter puisque rien n’a été fait pour que le fromage du syndicalisme soit enfin reconsidéré et plus justement partagé. Toutes les procédures tendant à privilégier le dialogue ou la concertation mises en place par Louis Gallois n’ont rien changé à la nature réelle du problème : Le syndicalisme français reste totalitaire, il est minutieusement verrouillé et ultra politisé. Pour en finir avec ces « dinosaures » de la SNCF et d’ailleurs, il conviendrait de libérer le système en mettant un terme au « Yalta syndical » qui a consisté depuis 60 ans à ne tolérer (aux élections professionnelles) que la présence des 5 « grandes » centrales en vertu de leur rôle historique dans la … résistance ! Rappelons que seuls la CGT, FO, la CFDT, la CFTC et la CGC sont autorisées à présenter des candidats, syndiqués ou non, au premier tour des élections professionnelles. Un peu comme si le PC, le PS, l’UDF et l’UMP étaient les seuls partis autorisés à participer aux élections législatives… La remise en cause de ces vieux privilèges syndicaux mais aussi la fermeture des robinets financiers sont les deux mesures élémentaires mais authentiquement révolutionnaires qu’il va falloir prendre au plus vite. Demain sur notre quai, il sera donc parfaitement stérile de continuer à pester contre cet énième mouvement de grève. Les vrais responsables de la situation, ce ne sont pas les cheminots qui défendent leurs acquis sociaux, ni même les syndicats et leur démagogie, ce sont nos députés et nos ministres, élus par nos suffrages, qui n’ont jamais eu le courage de changer quoi que ce soit aux règles du jeu.

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