La fiabilité Renault est encore une fois mise en

La fiabilité Renault est encore une fois mise en cause alors qu'un troisième suicide est venu endeuiller le technocentre de Renault à Guyancourt. Le nouveau DRH de la marque au losange s'est dit "préoccupé" par la situation et annonce la mise en place d'un plan d'action pour améliorer la fiabilité humaine de l'entreprise.

La mise en cause de la fiabilité humaine chez Renault suit de près celle de la fiabilité électronique de ses modèles. Le mal qui perturbe l'électronique embarquée semble donc se propager aussi chez le personnel Renault. Nicolas de Nagy Bogsadubonchoix, responsable des ressources inhumaines chez Renault, a donc décidé d'engager un plan de lutte qui prévoit dans un premier temps un contrôle technique psychologique des personnels du technocentre puis, dans une deuxième phase, l'élargissement de ce contrôle technique à tous les salariés et tous les candidats à l'embauche.

Le but avoué de ce test est de vérifier l'aptitude à supporter le stress, le harcèlement, les cadences et les salaires peu valorisants imposés par la mondialisation et l'application des 35 heures dans l'entreprise. En cas de contrôle technique psychologique négatif et donc d'inadéquation patente avec le monde mondialisé libéral, Nicolas de Nagy Bogsadubonchoix s'engage à "changer chaque pièce défectueuse".

Il n'est pas évident que ce plan suffise à enrayer le mal qui semble se propager au-delà du technocentre. En effet, selon nos sources bien désinformées, des suicides ont déjà eu lieu parmi les commerciaux du groupe. Sous le couvert de l'anonymat, un responsable d'une concession Renault nous confie que "les commerciaux sont au bout du rouleau ; ils ne supportent plus de vendre mieux la Logan que la Mégane". La direction envisage donc des mesures plus drastiques comme l'interdiction des lacets de chaussures et des ceintures dans l'enceinte de l'entreprise.

La justice s'intéresse de près à cette vague de suicides puisque parallèlement à l'ouverture d'une information judiciaire pour harcèlement moral au technocentre de Guyancourt, le parquet de Paris souhaite vérifier si les accidents qui impliquent un véhicule Renault ne sont pas des suicides déguisés. Dans l'intervalle, les ventes de Renault continuent à dégringoler et Nicolas de Nagy Bogcadubonchoix pense appliquer son contrôle technique psychologique non seulement aux salariés mais aussi aux acheteurs de la marque au losange.