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AH, UN PETIT MIEUX !
5 mai 2012

Un grand livre pour un petit pont. C’est à un

Un grand livre pour un petit pont.

Lesanspapierisme

C’est à un véritable détricotage du discours sur les « sans-papiers », terme qui constitue par ailleurs une escroquerie sémantique, à laquelle se livre l’auteur. On y apprend, ce que le grand public ignore, qu’un nombre important d’attaques de fourgons contenant des cartes d’identité et des passeports vierges a régulièrement lieu en France, et qu’un groupe armé a été jusqu’à attaquer militairement une sous-préfecture – Carpentras – le 2 décembre 2005. Les faux papiers d’identité, grâce à des trafics mafieux, sont donc beaucoup plus importants qu’on ne le croit, et aggravent, bien évidemment, les escroqueries à nos systèmes sociaux et le nombre de personnes présentes indument sur le territoire français. Ces phénomènes, graves, n’empêchent pas les démographes officiels des médias, comme Hervé Le Bras, ou l’ineffable Raphaël Liogier, de pérorer régulièrement que notre pays n’est pas un pays d’immigration massive.

 

Enquêtant sur la situation anglaise, l’auteur nous donne des chiffres ahurissants. Nous apprenons qu’en juillet 2005, sous le gouvernement de Tony Blair, suite à de nombreuses demandes, le « Home Office » a avoué que 570.000 individus étaient sur le territoire britannique en situation irrégulière, sans tenir compte des 218.000 déboutés du droit d’asile et des 85.000 enfants d’étrangers en situation illégale. Il faut, dans ce pays, deux années pour pouvoir expulser un demandeur d’asile, soit les impôts de quatre familles de travailleurs. A quand les vrais chiffres en France ?

 

Luc Gaffié nous rappelle l’épisode clé de Saint-Bernard, où des gauchistes, des catholiques et des artistes dont certains paient leurs impôts en Suisse ont décidé que des Maliens, fraudeurs conscients, déboutés du droit d’asile, avaient quand même droit à un titre de séjour, et monté, avec la complicité bienveillante des médias, une énorme opération d’agit-prop. Selon le discours politiquement correct, la France, qui aurait eu le culot de refuser des papiers à ces malheureux, n’aurait pu qu’être un pays engagé dans une dérive totalitaire, tournant le dos aux droits de l’homme.

 

L’auteur nous explique le nombre incroyable de débarquements de clandestins qui se déroulent en France, et la capitulation des autorités, mais aussi d’agents de l’État (pilotes d’avions, inspecteurs du Travail et salariés de Pôle Emploi) qui, se drapant dans leur dignité humaniste, refusent de cautionner une expulsion, ou tout simplement de signaler des personnes en situation irrégulière, cautionnant ainsi les pires trafics mafieux.

 

Il montre une autre spécificité française, forcément liées à l’immigration : la forte présence d’immigrés dans les prisons, et les attaques répétées contre les forces de l’ordre, les agressions de plus en plus fréquentes contre les petits blancs pauvres, les dégradations constantes de l’habitat, et de monuments publics. Il explique que le crime et la délinquance ont coûté à la collectivité la somme de 115 milliards entre juillet 2008 et juin 2009.

 

Le passage fort de son livre est le refus du mea culpa, qui nous est fréquemment imposé, au nom du passé colonial et de la pauvreté des pays africains, pour justifier l’accueil permanent de nouvelles populations sur notre sol. Il démonte tous les discours des associations immigrationnistes, que cela soit sur la pauvreté des pays africains, le coup des ghettos et la culpabilisation permanente de l’opinion. Il montre la souffrance des travailleurs pauvres français, minoritaires dans leurs quartiers, malmenés, agressés et insultés, qui quittent leur lieu résidentiel de toujours pour échapper à l’enfer quotidien, engendrant un déplacement de population sur le territoire français.

 

Naturellement, le patronat est ravi de pouvoir compter sur un nouveau sous-salariat, sachant que le coût du travail clandestin en France est de 25 milliards par an. Luc Gaffié s’offusque de l’irresponsabilité des militants de gauche, souvent salariés du secteur public, qui ne se sentent en rien redevables des conséquences de leurs actions politiques et de leurs discours sur les finances publiques, et donc sur les prélèvements sociaux subis par les Français les plus modestes, sachant que les plus aisés fuient fiscalement la France. Républicain sincère, il n’arrive pas à admettre que des clandestins puissent trouver un travail, au détriment des chômeurs de notre pays, et encore moins manifester pour réclamer des droits, quand eux-mêmes, par leur présence, bafouent les droits de l’État français.

 

Il explique enfin comment les travaillistes britanniques, rejetés de plus en plus massivement par leur base sociale traditionnelle, se sont maintenus au pouvoir des années durant grâce au vote des nouveaux électeurs. Toute ressemblance avec notre pays serait naturellement fortuite…

 

Il termine enfin en parlant, malgré l’exemple britannique, d’une véritable exception française de l’immigration. Il évoque un véritable appareil d’intimidation et de culpabilisation de l’opinion, mis en place par des dirigeants incapables de juguler les flots migratoires. Sa conclusion est limpide : ou bien les Français prendront enfin conscience du phénomène, et ils se donneront les moyens du sursaut nécessaire, ou bien, au nom de l’humanisme et de la générosité, le lent suicide de notre pays va s’accélérer.

 

Avec un tel discours, peu de chances de voir un jour Luc Gaffié sur un plateau de télévision. C’est tellement plus tendance, sur de tels sujets, d’inviter les Hervé Le Bras, Emmanuel Todd ou Jean-Luc Mélenchon qui nous expliquent, la main sur le cœur, et la larme à l’œil, qu’il n’y a aucun problème avec l’immigration en France.

 

Je vous conseille en attendant de vous procurer au plus vite ce livre indispensable.

 

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